L’or, et notamment les pièces de monnaie d’or constituent un produit de placement recherché en temps de crise. Permettant de sécuriser son épargne, il est logique que des personnes choisissent ce support. Au-delà de la sécurité, beaucoup le préfèrent pour faire fructifier leurs économies, et décident pour cela d’investir dans des pièces dites « d’investissement ». Ces pièces, qui sont clairement identifiées auprès de l’administration fiscale, fonctionnent sur le principe de prime.
Loin d’être abstraites, les pièces d’or dites « d’investissement » répondent à 4 critères pour être identifiées comme telles :
Tous les détails concernant cette définition des pièces d’or d’investissement sont sur le site du Conseil de l’Union Européenne. Sa précision permet de dresser, chaque année, une liste des pièces éligibles. A titre d’exemple, voici la liste des pièces d’or qui étaient disponibles à l’achat pour l’année 2016. Parmi elles, on trouve des « pièces-lingots », comme le Panda chinois ou le Krugerrand sud-africain. Des pièces pesant un kilogramme, mais ayant pourtant cours légal dans leurs pays respectifs. Parmi les pièces d’or européennes, la Philharmonique autrichienne reste l’une des pièces les plus recherchées.
Cette liste est d’ailleurs un incontournable pour les investisseurs cherchant à acheter des pièces d’or d’investissement.
Ce n’est pas un hasard si le marché de l’or physique est prisé des investisseurs. Celui-ci offre une sécurité vis-à-vis de l’or « papier », car on a la certitude qu’il existe « réellement ».
Les pièces d’or ne font pas exception. Quand on investit dans l’or physique, on choisit un actif tangible, concret. Celui-ci ne risque pas de disparaître, comme pourrait le faire une entreprise par exemple. En achetant de l’or chez des revendeurs reconnus, une preuve de leur existence réelle est fournie à l’investisseur, ce qui n’est pas le cas avec d’autres placements dont la seule garantie réside dans celui qui les a émis.
Cette image « d’actif concret » donne aux pièces d’or d’investissement le statut de valeur-refuge. Lorsque l’économie vit une période de crise, où les faillites sont à craindre. Les investisseurs tendent à retirer leur épargne des banques ou des entreprises pour les placer dans l’or.
Si la sécurité est la première raison d’être des pièces d’investissement, il en existe une seconde.
Sur le marché des pièces d’or, la notion de prime est essentielle. En effet, les investisseurs achètent des pièces d’or lorsque leur prime est basse, pour les revendre une fois que celle-ci a augmenté.
Le prix des pièces d’or est constitué du cours spot, c’est-à-dire de sa valeur intrinsèque, qui dépend exclusivement du cours de l’or et de la quantité d’or que contient la pièce. L’autre élément constitutif de ce prix est la prime, qui reflète notamment la rareté de la pièce ou l’état du marché de l’or.
De la sorte, dans le cas de pièces d’investissement, l’investisseur cherche à connaître le différentiel de prime, c’est-à-dire la valeur que peut potentiellement prendre la pièce à court, moyen ou long termes. De la sorte, on en déduit une plus-value possible sur l’achat-vente de la pièce en question.
Cela dit, lorsque l’on investit dans l’or dans le but d’en retirer un bénéfice, il est préférable de se renseigner auprès d’un avocat fiscaliste : ces personnes sont les plus à même de fournir des informations fiables, mais aussi de déterminer la meilleure manière d’optimiser fiscalement son placement.